





Réponse à un concours d’urbanisme :
DE LA GARDIOLE A LA MER, HABITER LA VILLE-PARC
L’habiter pour objectif, le paysage comme support, Dans ce contexte, il faut sortir du « tout tourisme » et d’une économie presque exclusivement présentielle en recherchant les moyens d’une adaptation territo- riale plus écologique. « Le littoral languedocien [est] contraint de revoir son logiciel d’aménagement » pour paraphraser Les Echos (2017). L’une des ma- nières d’opérer est d’organiser le processus d’adap- tation en fonction des quatre paysages alentours :
1. paysage de ruban urbain composé d’habitations et de commerces le long de la départe- mentale qui relie la Peyrade au cœur de Frontignan ;
2. grand paysage de la désindustrialisa- tion du côté de la Mobil, qui rappelle le rôle straté- gique du site pendant plus d’un siècle ;
3. paysage ouvert sur les étangs, avec, en arrière-plan, la plage et la mer qui s’offrent aux touristes,
4. paysage majoritairement rural, où gar- rigues et vignes, surplombées par le massif de la Gardiole s’imposent au regard.
C’est ce paysage, à la rencontre de la terre et du ciel, qui constitue le terreau d’une évolution des usages à l’origine du schéma d’adaptation au réchauffement climatique. En somme, les aléas guident le process. Le concept d’habiter l’encadre et les paysages l’ins- pirent.