Semestre 9, traverser le champs, 2014

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Travail universitaire

 

Cet exercice de deuxième année de Master est le fruit d’une refléxion sur la notion d’agriculture urbaine. Ce dernier présente une difficulté puisque les contraintes sont inexistantes étant donné la localisation du site : un champ.

Les choix de projets se sont portés sur l’idée de la traversée de ce champ, usage courant des riverains pour rejoindre un point à un autre. En a découlé la mise en place de règles urbanistiques qui vont engendrer des formes architecturales.

Il s’agit alors d’articuler l’urbain et l’architecture dans un site sans apparentes contraintes...

 

Le projet s’articule autour d’une situation urbaine que je me suis imposée dès le début de la réflexion du projet : une trame définissant une occupation des espaces.

Construire entre les murs permet en e et une souplesse et une évolutivité des espaces. Cependant, du fait de la nature rigoureuse de cette règle, il a fallu s’en détacher pour régler des problématiques urbanistiques.

Dans ce cas précis, l’enjeu du projet était de mettre en lien un espace dédié à un immeuble collectif, et un jardin partagé potager.

Le mur de pierre, initialement prévu pour séparer les espaces sert ici de lien entre le bâti et le jardin.

 

Le mur devient en effet le seuil du projet, de par sa porosité. Par ailleurs, il possède aussi la fonction de connecteur entre un espace public urbain, dédié à la desserte d’activités attractives (médiathèque, restaurant...) et un espace public rural, agricole. Il crée alors une continuité douce entre le projet et son contexte. Par ailleurs, ce mur, est un outil de projet, puisqu’il structure la façade et permet d’allonger les prolongements extérieurs (terrasses, modifiables en chambre si désiré) qui viennent se poser dessus.